BIEN DANS SON ÂGE

RESPLENDISSANTES ANNÉES

Faut-il rester jeune plus longtemps ou être âgé et en forme le plus longtemps possible ? Passé 30 ans, la question mérite d’être posée.

Cette action du temps sur les êtres humains, processus naturel, génétiquement déterminé qui commence dès l’âge de 25 ans porte le nom honni de vieillissement. Ce dernier apparaît donc plus tôt qu’on ne le pense. En effet, dès 30 ans, la force musculaire et le squelette se modifient.

Contrairement en Orient ou en Afrique où l’âge est synonyme de sagesse et d’expérience, nos sociétés occidentales sont bien cruelles avec le vieillissement : le mythe de l’éternelle jeunesse a la peau dure. Ce qui conduit un certain nombre de personnes, et en particulier les femmes, à redouter de passer un certain seuil jugé critique, voire de subir « l’âgisme », défini par Robert Butler comme une discrimination pour la seule raison de l’âge.

Paraître jeune à tout prix ?

La vieillesse est une réalité à laquelle nous refusons souvent de nous confronter. Cependant, bien vieillir n’est pas répondre aux injonctions sociales, celle du jeunisme à tout prix, celle de la force versus la fragilité.

Être bien dans son âge revient à être en paix avec son image, l’assumer, s’accepter. Il est un phénomène heureux, pourtant peu valorisé, bien que généralement partagé : une certaine grâce s’installe lorsqu’on avance en âge.

Il est tout à fait primordial de mûrir en confiance et sérénité. À tel point que les personnes qui expriment une idée positive au sujet de leur propre vieillissement ont une plus grande longévité que celles qui en ont une idée négative. (*)

Les points communs des personnes qui vieillissent bien :

-Elles ne se plaignent pas de leurs maux

-Elles vivent dans le présent

-Elles font des projets

-Elles sont tournées vers les autres

-Elles sont gaies, curieuses, créatives

-elles ont le sentiment que le seul fait d’être suffit à remplir leur existence

Doit-on être fataliste ?

Il ne s’agit pas pour autant de baisser les bras. « Ce qui compte, comme le souligne Susanne Wum, professeure de l’université de Grifswald, c’est avant tout de vouloir continuer à se développer et grandir mentalement malgré un âge avancé. »

Des études ont démontré que certaines altérations ne sont pas irrémédiables, notamment celles concernant le cerveau qui, toute la vie, reste doué de plasticité : en effet ce dernier a la capacité de créer d’autres circuits. La stimulation permet, assez vite de rattraper un retard. (**)

En quoi les séances de Sophrologie sont-elles

une réponse adaptée ?

-Elles freinent le déclin physiologique -Elles soulagent les douleurs -Elles contribuent à l’amélioration de la qualité de vie -Elles évitent la dépendance -Elles redonnent un sens, un éclat lié au bonheur de vivre -Elles sont source de petites joies pour une existence heureuse.

Pour rejoindre les séances collectives "Bien dans son âge" : 06 64 91 31 17

RDV 25, avenue de la République Arcachon

(*) conclusion de Becca Levy, professeur de santé publique à Yale concernant l’étude longitudinale de l’Ohio sur le vieillissement et la retraite, menée sur plus d’un millier de personnes d’au moins 50 ans

(**) Le cerveau peut toujours former de nouveaux neurones à partir de cellules souches dans l’hippocampe, siège de la mémoire, et créer de nouveaux réseaux de neurones par une multiplication de leurs connexions. Cette plasticité lui permet de nombreux mécanismes de compensation. Lorsque des circuits neuronaux sont détériorés par l’âge, d’autres prennent le relais.